Après 30 plongées en mer avec le niveau 1, j’ai décidé de passer mon niveau 2 pour pouvoir plonger en autonomie jusqu’à 20 mètres, mais surtout pour pouvoir découvrir certains sites de plongées trop profonds pour pouvoir être atteints avec un simple N1 (notamment le fameux sec pâté aux Saintes, lors de mon premier voyage dans les Antilles).
Chaque année, mon club organise une session d’une semaine à Saint-Mandrier, dans le Var, pour les passages de niveaux. En avril 2003 donc, direction le CPSM (centre de plongée de Saint-Mandrier), dirigé par Dominique Ricou et Pierre Médalin, après une année d’entraînement en piscine et en fosse. Là, c’est le choc : « habituée » à plonger en mers chaudes, je me retrouve dans une eau à 13°C, de la houle et une visi pas top, top… Des conditions idéales pour passer un niveau !
Après une première plongée de réadaptation, je réalise ma première plongée technique avec 2-3 remontées assistées (pas géniales – je remonte trop rapidement), un guidage de palanquée et un vidage de masque (gla-gla dans une eau froide). Pendant une semaine, on alterne les plongées techniques et les explo (autour des 2 Frères, sur la Sèche Saint-Elme et sur 2 épaves : le Tromblon, une canonnière, et L’Arroyo, un bateau militaire chargé de ravitailler les troupes en eau, coulé en 1953 par l’armée : à cette occasion, je fais ma première « 40 » (mètres), un moment qui reste dans la mémoire de tout plongeur !
Ma dernière plongée de la semaine – juste après avoir appris que j’avais mon N2 ! – a été magnifique : une plongée sur l’épave du Dornier (plus précisément sur son aile, la cabine étant trop profond) à 43 mètres, avec, cachés sous l’aile, un homard géant et un congre !

Les épreuves du niveau 2 [en 2003 !]

  • 500 mètres en PMT, 250 mètres capelé (avec bouteille) et apnée
  • Remontée sur embout, décapelage – recapelage (retirer puis remettre sa bouteille et son gilet)
  • Vidage du masque à 20 mètres, descente en pleine eau, simulation panne d’air – échange d’embout, remontée à 2 sur embout
  • Stabilisation à 20 mètres et remontée assistée d’un plongeur en difficulté depuis 20 mètres de profondeur
  • Théorie (utilisation des tables de plongée, courbe de sécurité, plongées consécutives et successives, le principe d’Archimède, les lois de Boyle-Mariotte, Dalton et Henry, calculs d’autonomie et de flottabilité, symptômes et prévention des accidents de décompression et barotraumatiques)