Cette année, le père Noël a particulièrement été bien inspiré… Au pied du sapin, j’ai trouvé deux atlas, L’atlas mondial des poissons marins et L’atlas mondial des nudibranches, tous deux réalisés par Helmut Debelius et Rudie Kuiter.
L’atlas mondial des poissons marins
Le « Debelius », c’est un peu la bible des plongeurs depuis qu’il est sorti en 2007. Avec plus de 6 000 photographies et 4200 espèces, cet atlas des poissons marins offre aujourd’hui le plus vaste panorama disponible au monde pour l’identification (une trentaine d’années ont été nécessaires pour réunir ces photos).
Après une introduction générale sur les poissons (noms, formes, couleurs, nutrition, reproduction, habitat…), chaque chapitre commence par un encadré qui récapitule la ou les familles en question (requins, raies, murènes, antennaires…). Ensuite, chaque photographie représente le poisson pris en photo dans son milieu, avec une légende complète comprenant : le nom latin du poisson, sa distribution géographique, le lieu de la prise de vue et la longueur maximale atteinte par l’espèce.
Bref, l’ouvrage idéal pour retrouver l’espèce jamais vue auparavant lorsqu’on remonte d’une plongée ! Bon, vous me direz, pas évident de transporter les plus de 3 kgs de l’ouvrage, surtout par les temps qui courent avec le prix du kilo supplémentaire facturé de plus en plus cher par les compagnies aériennes. Il suffira juste de prendre les bonnes photos et de patienter au retour des plongées pour lever le voile sur de nombreux mystères…
L’atlas mondial des nudibranches
En 2008, Debelius et Kuiter frappent un nouveau coup en éditant un nouvel atlas mondial, celui des nudibranches, ces gastéropodes marins particulièrement appréciés de nombreux plongeurs. Il faut dire que certains d’entre eux sont de véritables œuvres d’art, avec des couleurs et des formes qui défient l’entendement.
Cet atlas (un peu moins lourd que son grand frère, car il ne compte « que » plus de 2500 photographies), offre le plus vaste panorama disponible au monde pour l’identification des nudibranches. Doridiens, arminacés, aeolidiens… La quasi-totalité des nudibranches connus au niveau de l’espèce y sont identifiés, avec également des informations sur les relations entre les nudibranches des différents océans et sur leur comportement (défense, camouflage, mimétisme).
Les photos permettent d’identifier facilement chaque animal, tel ce « Janolus » (sous-ordre Arminina, famille des proctonotidae) que l’on retrouve page 283 de l’ouvrage (photo prise en Indonésie ) :