Ça a été également mon dernier séjour avec un appareil photo argentique étanche à 10 mètres, et qui a pris l’eau à la fin du séjour comme vous pouvez le constater avec les rares photos que j’ai pu sauver.
Tournée vers l’Atlantique, l’île, qui mesure à peine 19 km de long sur 8 km de large, est située à l’extrême est des Bahamas. En 1492, Christophe Colomb y a effectué son premier débarquement alors qu’il faisait route vers le Nouveau Monde. Il la nomma San Salvador, ou Saint Sauveur. Dans son journal de bord, il la décrit ainsi : « La beauté de ces îles surpasse toutes les autres, comme le jour surpasse la nuit dans sa splendeur ». Elle arbore des kilomètres de plages de sable blanc, une eau transparente couleur émeraude et des sites de plongée exceptionnels sur la barrière de corail qui entoure l’île, qui est en fait le sommet émergé d’une montagne sous-marine qui plonge à 4500 mètres de profondeur…
Les plongées : …d’où les magnifiques tombants sur lesquels on a plongé toute la semaine. Le bateau mouillait à chaque fois sur la barrière ou à la limite de la barrière sur le sable, et à chaque fois, on avait le sentiment de se retrouver dans le film « Némo ». Arrivés en bordure de la barrière, on se retrouvait face au bleu, et on avait plus qu’une envie, descendre, descendre, descendre… Une fois on a même pris un tunnel qui débouche directement au milieu de la paroi, c’était magique ! La visibilité était excellente, et la vie sous-marine vraiment riche : tortues quasiment à chaque plongée, raies, requins-marteaux et de récif, barracudas…
Je me souviens également d’une magnifique plongée de nuit…
Le club : Une gestion mixte « PADI-Club Med » avec une organisation sans faille (bouteilles bleues pour la première plongée, bouteilles roses pour la deuxième ; bateau hyper bien organisé pour les plongées, avec, confort suprême – notamment pour Béa 😉 – des toilettes à bord !!!) et une partie des moniteurs Québécois, ce qu’apprécient de nombreux plongeurs français débarquant en pays anglophone…
L’hôtel : Ce Club Med est superbe : il est quasiment seul sur cette île isolée, avec une immense plage de sable blanc, et le contraste entre le bleu-vert de l’eau, le blanc du sable, le vert des palmiers et des pelouses et les couleurs vives des bungalows donne vraiment une image du paradis. Les chambres sont très belles, et les buffets ne démentent pas la réputation du club. Seul inconvénient : nous avions une chambre près du club de plongée, mais du coup elle était à l’opposé du restaurant, et il fallait prévoir quasiment 1/2 heure de « transit » le matin pour aller petit-déjeuner…
Le plus : (mise à jour octobre 2020) des vols directs relient Paris à l’île de San Salvador : on évite ainsi le traditionnel transit via les USA quand on veut se rendre aux Bahamas. Et puis, le Club est à 5 min de l’aéroport, au point que pour le retour, c’est carrément le comptoir d’embarquement qui se déplace dans le Club : vous n’avez plus qu’à enregistrer vos bagages alors que vous êtes encore en maillot de bain, et vous pouvez ainsi profiter de la plage jusqu’à 1 heure avant de vous envoler !
On a tellement adoré ce séjour qu’on a finalement convaincu notre club de retourner aux Bahamas six mois après, pour une croisière… que je vous raconte ici !