Depuis ma première vision d’un requin en Egypte, je suis fascinée par ces prédateurs si majestueux et impressionnants sous l’eau. Plus j’en vois, plus j’ai envie d’en voir, et plus j’ai envie de tout faire pour les protéger alors que de nombreuses espèces sont en voie de disparition. Cela peut sembler bizarre pour de nombreuses personnes qui ne les connaissent pas bien de se mobiliser pour protéger des animaux réputés « mangeurs d’hommes ». Une des solutions ? Mieux les connaître. Voici la première d’une série de fiches sur différentes espèces, sachant que l’on en compte un peu plus de 350 réparties en 30 familles.
Honneur à l’un des plus puissants chasseurs marins, le grand requin blanc. Ce prédateur extrêmement évolué peut repérer une goutte de sang dans 100 litres d’eau, et il est le seul requin à sortir la tête hors de l’eau pour voir ce qui se passe autour de lui. Menacé de disparition, le grand blanc figure parmi les espèces protégées en Afrique du sud, en Californie et en Australie.

Nom latin : Carcharodon carcharias
Famille : Lamnidae
Taille : jusqu’à 6 mètres de long
Poids : jusqu’à 3 tonnes
Habitudes alimentaires : dans toutes les mers où il vit, le grand requin blanc s’alimente en fonction des proies disponibles et plus facilement accessibles. Près des côtes de Californie, il chasse surtout des pinnipèdes (otaries, éléphants de mer), dans l’Atlantique des poissons et en Méditerranée des thons, espadons et de petits cétacés (dauphins). Mais toutes les attaques ne réussissent pas à 100 %, notamment parce que pendant une fraction de seconde, le requin est aveugle : au moment où ses yeux se révulsent (pour se protéger), il ne peut alors plus compter que sur ses ampoules de Lorenzini pour localiser sa proie : ces organes sensoriels caractéristiques des requins perçoivent les champs électriques émis par tous les organismes vivants.
Où le trouver ? Au sud de l’Australie, en Nouvelle-Zélande, au sud de l’Afrique du sud, le long des côtes de Californie et de Méditerranée. Il préfère les eaux côtières océaniques froides et peu profondes, mais on peut aussi le rencontrer occasionnellement près de l’équateur ou des zones tropicales (comme aux îles Hawaii ou aux Caraïbes par exemple).
Comment le reconnaître ? Avec son corps massif, fusiforme, il est impossible de le confondre avec un autre requin. Malgré le nom qu’on lui donne, il ne porte la couleur blanche que sur la partie ventrale de son corps. La couleur de son dos est grisâtre.
Mode de vie : perpétuel nageur, il est obligé de se mouvoir en permanence (à 3,5 km/h minimum) pour apporter à son organisme l’oxygène nécessaire. Il est très endurant et peu parcourir de longues distances à faible vitesse. Mais il est également rapide et peut porter des accélérations fulgurantes pour « jaillir » sur ses proies.

Pour en savoir plus sur le grand requin blanc