J’ai déjà eu l’occasion de vous raconter mon voyage inoubliable dans l’archipel de Revillagigedo, au Mexique (côté Pacifique). Voici quelques photos des stars de cette croisière, qui sont immanquablement accompagnées par des rémoras. Ceux-ci utilisent leur ventouse pour s’accrocher à la raie (ce qui peut la blesser) et se nourrissent de déchets de nourriture laissés par celle-ci.

Sous une raie-manta géante Socorro

Sous une raie-manta géante « transportant » son passager clandestin.


A la différence de nombreuses symbioses sous-marines (interrelation étroite et durable entre deux êtres vivants qui bénéficient tous deux de l’association – la plus connue étant celle du poisson-clown avec son anémone), le rémora ne renvoie pas l’ascenseur à la raie-manta : on le qualifie de commensal (du latin co = avec, mensa = table ou compagnon de table) qui profite de la nourriture de son hôte, sans rien donner en contrepartie…
Par contre, le rémora n’est pas un parasite dans la mesure où la raie-manta se déplace sans même s’apercevoir qu’elle transporte un passager clandestin, et que la survie de l’un ne dépend pas de l’autre. Il peut même arriver que la raie-manta transporte deux passagers clandestins… comme en témoigne l’album-photo ci-dessous.

La raie manta se retrouve tout autour du globe dans les mers tropicales. En plongée, voici les destinations les plus réputées  pour les rencontrer en plongée : les Maldives, les Philippines, à Bali (Nusa Penida), en Polynésie (Maupiti notamment), et bien entendu les îles isolées du corridor marin du Pacifique tropical oriental (Socorro, Cocos, Malpelo, Galapagos).

Et vous, avez-vous déjà nagé au côté de ces géantes ? Racontez-moi en commentaire !

raie-manta Socorro

La raie-manta océanique (Manta birostris) est la plus grande des raies : elle peut atteindre jusqu’à sept mètres d’envergure.

Raie-manta Socorro

raie-manta Socorro

Raie-manta Socorro

Raie-manta et 2 rémoras Socorro

Raie-manta Socorro

raie-manta Socorro

raie-manta Socorro

raie-manta socorro