Pourquoi ne pas profiter d’une virée en Provence pour refaire 2-3 plongées ? D’autant plus qu’au dernier salon de la plongée, j’avais fait la connaissance du propriétaire d’un club de Ramatuelle situé aux premières loges pour faire l’une des plongées mythiques de la côte varoise : l’épave du sous-marin le Rubis.
Pendant la première plongée de réadaptation en eau fraîche (cela faisait au moins 2 ans que je n’avais pas fréquenté des eaux en dessous de 18°), j’ai pensé que je pouvais me passer de gants (que j’ai remis sans me poser de question dès le lendemain !) : le froid m’a plus préoccupée que les quelques murènes et autres mérous croisés en chemin, et nous avons même dû sortir le parachute pour remonter car nous n’avions aucune idée de l’endroit où pouvait être le bateau… Bon, l’avantage des plongées en Méditerranée, c’est qu’avec ma nouvelle combi semi-étanche et des bouteilles en acier, plus besoin de plombs, et ça c’est un confort appréciable !
Mais les choses sérieuses, c’était pour le lendemain : RDV à 8h30 au club pour deux plongées sur deux épaves, dont la première, exceptionnelle (alors même que la visi n’était pas top), sur l’épave du sous-marin le Rubis (situé à 8 min à peine de la plage de Pampelonne). Dans un état de conservation exceptionnelle, celle-ci repose sur un fond sableux de 40 mètres : voir l’épave apparaître progressivement pendant la descente, puis être accueillis par un congre, partir en direction de la poupe, du côté de l’hélice, prendre un peu de recul pour avoir une vue d’ensemble (dommage pour la visi, il faudra que je revienne !), découvrir une énorme mostelle posée au fond sur le sable, se positionner sur le kiosque pour s’imaginer un moment capitaine du sous-marin… Cette épave mérite sa réputation, et elle nécessite certainement plusieurs plongées.
La deuxième épave (Le Tell, un paquebot naufragé en 1913 au large de Saint-Tropez près du Cap Camarat) était un peu fade après, mais alors que nous musardions après avoir rencontré une très belle seiche, j’ai eu la bonne idée de me mettre sur le dos, et j’ai découvert que nous étions « survolés » par un banc de barracudas ! Un vrai moment de bonheur…
Prochaines plongées : direction l’île Maurice dans moins de 3 semaines.