Dire qu’il y a une semaine j’étais sur la côte méditerranéenne avec un beau soleil (quoique le séjour avait mal commencé, quand on est sortis de l’eau après la première plongée du samedi matin, il tombait des trombes d’eau, mais heureusement, cela s’est arrêté très rapidement, et nous avons pu pique-niquer tranquillement sur Port-Cros), une eau à 22°C et de très belles plongées (même si j’ai raté le banc de barracudas ), dont ma plus profonde à ce jour !
Le centre de plongée et l’hébergement
Comme il y a 4 ans, nous avons choisi le centre du Lavandou Plongée pour servir de base à nos virées quotidiennes sur Port-Cros. Super accueil de Laurent et Franck, qui ont une logistique à toute épreuve, y compris quand il faut nous ramener à terre pour 15 heures après 2 plongées sur Port-Cros avant de reprendre le TGV… Seul bémol, le Kenavo, le bateau du club, qui est certes parfaitement équipé mais qui fait son âge et qui met plus de 3/4 d’heures pour relier les îles… Mais ce ne sera bientôt que du passé puisqu’un nouveau Kenavo est en construction actuellement, qui devrait combler les futurs visiteurs du club à compter de la saison prochaine.
Pour l’hébergement, nous avons logé à la maison familiale des Pins penchés, à 10 minutes à pied du club. Parfait pour un groupe de 20 plongeurs, avec des chambres de 4-5 personnes divisées en deux avec une salle de douche pour chaque. Côté nourriture, c’était vraiment très bon et copieux (possibilité de petit déjeuner et dîner en terrasse sous les pins et face à la mer), notamment les pique-niques. Seul souci, la très relative tranquillité du lieu, situé juste à côté d’une route assez passante.
Les plongées
Les deux plongées sur la Gabinière (est et sud), ont comme d’habitude tenu leurs promesses, surtout en ce qui concerne les mérous, toujours plus nombreux et toujours aussi gros. On ne peut pas dire qu’ils soient beaux, mais j’avoue que j’adore m’approcher d’eux en limitant au maximum mes bulles (ça leur fait peur !), jusqu’à presque les toucher…
Les barracudas étaient également au rendez-vous, malheureusement ma palanquée n’en a vu que quelques uns, alors que d’autres plongeurs ont pu se retrouver face au fameux banc composé de dizaines d’individus.
Mais la plus belle plongée de mon week-end, c’est celle que j’ai faite sur l’épave du Wildcat, à ce jour ma plus profonde, à près de 54 mètres : cette fois-ci, j’ai pu profiter de mon niveau 3 ! La descente dans le bleu est impressionnante, et vers 35 mètres on voit apparaître la silhouette de l’avion qui se détache sur le fond sableux. La flore est quasi inexistante, mais l’épave grouille de vie : galathée (sorte d’écrevisse aux yeux bleus), congres, langoustes, chapon, murène, mostelles… Bref, largement de quoi s’occuper pendant les 10 minutes que nous nous étions fixé (on a ainsi limité les paliers en remontant). Du coup, lorsque j’ai eu la possibilité de la refaire le lendemain, j’ai dit banco ! Le centre de plongée organise des stages spéciaux épaves, et le Wildcat m’a bien donné envie d’en faire un…
Seul inconvénient, à cette profondeur, je n’ai pas voulu courir le risque d’y emmener le caisson de mon appareil photo (limité « officiellement » à 40 mètres). Les photos de cet article ont été prises lors de plongées moins profondes.